Histoire de notre école

L’ouverture officielle de notre école Marguerite-Bourgeoys fut le 19 novembre 1981.

Le nom de notre école communautaire, Marguerite-Bourgeoys, vient d’une grande religieuse. 

Marguerite-Bourgeoys est née et baptisée le 17 avril 1620, à Troyes en France. Elle a été élevée dans une famille de 13 enfants. Elle a perdu sa mère à l’âge de 18 ans. La Vierge-Marie lui apparut devant ses yeux. C’est pour cela qu’elle est devenue religieuse.

En 1653, elle part de la France en bateau pour se rendre à Québec. C’est le 30 avril 1658 que Marguerite réalise son rêve à 32 ans soit de bâtir sa première école de Ville-Marie dans une petite étable.

Le 31 mai 1676, ses amies religieuses et elle pourront vivre en communauté en étant des filles religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Leur rêve sera de s’occuper de l’éducation des enfants de la Nouvelle-France.

En 1694, elle réalisa la construction d’une école indépendante à Montréal sur la rue Sherbrook.

Elle décède le 12 janvier 1700 à Ville-Marie à l’âge de 80 ans.

Le 31 octobre 1982, le pape Jean-Paul II, déclara Marguerite-Bourgeoys comme Sainte, car elle a consacré sa vie à l’éducation des jeunes et des familles.

 « L’élan que Marguerite Bourgeoys a donné à ses filles a traversé trois siècles d’histoire.  Sainte Marguerite Bourgeoys, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame et notre première sainte canadienne. »

Le 14 aout 1874, 3 religieuses de la Congrégation de Notre-Dame qui est une communauté religieuse canadienne de femmes fondée à Montréal au 17e siècle par Sainte Marguerite Bourgeoys, arrivèrent au presbytère de Caraquet.  Le 2 septembre, elles débutèrent les classes au couvent avec 24 élèves.  « Les sœurs attachaient beaucoup d’importance aux bonnes manières, à l’économie domestique, à la charité et au respect d’autrui. Comme dans tous les autres couvents du temps, l’enseignement du chant, de la musique et de l’art dramatique occupait le temps libre des jeunes filles. Chaque année, à l’occasion d’une fête et à la fin du semestre, il y avait une grande séance publique comprenant récitations, chants, piano et pièces de théâtre. »

En 1924, les gens de Caraquet étaient fiers de fêter le 50e du couvent.

En 1949, on célèbre le 75e anniversaire du couvent. En septembre, le couvent donne naissance à sa première succursale, nommée Pointe-Rocheuse qui est située à une dizaine de minutes de marche du couvent. En guise de récompense, on offrait de la tire aux enfants afin de se rappeler que Sainte Marguerite Bourgeoys avait établi cette coutume dès le début de la colonie, à Ville-Marie. Cette école ferma ses portes en 1967.

En 1974, on célèbre le centenaire du couvent et plusieurs personnes témoignent de leur reconnaissance à la Congrégation de Notre-Dame Sainte-Marguerite Bourgeoys pour son œuvre d’éducation dans ce coin de l’Acadie et ce depuis 100 ans.

En septembre 1981, l’école élémentaire Marguerite-Bourgeoys ouvre ses portes aux jeunes et quelques sœurs font partie du personnel enseignant. Désormais, il n’y aura plus de classes dans le couvent.

Le 1er février 1982, la Congrégation remet la propriété et le couvent à la paroisse. Le 1er mars, les sœurs déménagent dans une nouvelle résidence à proximité du couvent.

Malheureusement, 10 ans après, le 2 mars 1992, l’édifice si riche de souvenirs serait la proie des flammes! Ce monument historique fait maintenant partie du patrimoine de Caraquet.

Le vieux couvent entouré des élèves

et du personnel de l’école communautaire

Marguerite-Bourgeoys en 2017.